Témoignages sur l'école

Béatrice - 1ère année

32 ans - journaliste - Marseille

« Évoquer les cours de Shiatsu avec Marie-Hélène, c’est parler de soi un peu, d’elle beaucoup et du shiatsu passionnément. Prendre des cours avec Marie-Hélène, c’est avant tout choisir. Choisir les mots justes dans l’intégrité, fidèle à ce qui est, pour moi, sa façon d’être et d’enseigner. J’ai donc le sentiment de prendre des cours avec Marie-Hélène et non de Marie-Hélène, car ses cours sont à comprendre, au sens étymologique du terme (« prendre avec »). Comprendre ainsi, c’est choisir soi-même de prendre et de laisser cheminer. Avec pour guide son instinct, son moi, son étincelle… Démêler là-dedans la part du shiatsu et celle de Marie-Hélène, la novice que je suis n’en est pas vraiment capable. Je peux juste témoigner.

Témoigner de la liberté qui est donnée à l’élève. Liberté qui n’exclut pas la rigueur. Liberté qui s’exprime à travers une pédagogie où le ludique est pris au sérieux ; et réciproquement. Les principes sont posés, les connaissances partagées, les techniques enseignées dans un esprit où il n’y a pas de « devoir », seulement des « pouvoir ». Mais, la liberté n’est pas l’anarchie. Etre libre ne signifie pas être livré à soi-même. Si l’apprenti ne sait pas où il va dans le vaste champ de connaissances et de sensations qui s’ouvre à lui, il sait que le maître le sait. Il consent à avoir plus de questions que de réponses, le temps qu’il faudra. Il accepte le doute et (ap)prend (la) patience. Dans la relation maître-élève développée, l’élève fait confiance au maître, le maître respecte l’élève ; ce qui est aussi une manière de lui rendre sa confiance.

Basé sur cette sincérité mutuelle, l’enseignement de M-H est une éducation, à nouveau au sens étymologique : l’élève est conduit. Ainsi, il ne peut se tromper, faire bien ou mal. Il ne se sent pas jugé. Il chemine tout simplement. En compagnie des autres élèves, de ses « receveurs » et de Marie-Hélène, présence bienveillante et enveloppante. »

Claude Salvan – 2e année

58 ans – professeur d’Education physique et sportive – Marseille

« Des problèmes de dos m’ont amené au Shiatsu. Dès la première séance reçue avec Marie-Hélène, j’ai ressenti un effet positif immédiat. J’ai eu envie d’approfondir, d’en savoir plus. Je suis passé de l’autre côté. J’étais interloqué. Un monde s’est ouvert, entre prise de contact avec l’autre et prise de conscience de son propre corps.

Cette communication avec le corps, je l’ai réapprise. En tant que professeur d’EPS, j’avais été formé à la relaxation, la sophrologie… En Shiatsu, on va plus loin. En matière d’activités sportives, l’enseignement est plus axé sur la technique, la gestuelle extérieure. On en oublie son corps, son monde intérieur. Avec Marie-Hélène, j’ai été surpris, dans le bon sens du terme. Dans son enseignement, la pratique est dominante. Même si l’approche techniciste existe, elle ne prime pas sur ce qu’on ressent, sur l’adaptation à la personne. Sa pédagogie sensitive, adaptée à chacun ne l’empêche pas d’être le garant d’une forme pratique, celle de son courant. Elle sait poser des cadres techniques tout en restant souple. Elle nous montre la voie. A nous de trouver notre chemin. »

Apprendre sans angoisse
Jean-Jacques Bezelgues – 1ère année

59 ans - infirmier spécialisé dans la prise en charge de la douleur - Marseille

« Avec beaucoup de prudence j’avais voulu « expérimenter » le Shiatsu de Marie-Hélène et j’avais donc pris un rendez-vous pour une séance. J’y ai découvert une personne disponible, respectueuse, dégageant une impression de force maîtrisée avec une grande qualité d’écoute, ce qui m’a encouragé à m’inscrire en toute confiance en 1ère année. Dès le premier cours, j’ai senti que j’étais dans un cadre, avec des objectifs et une pédagogie étalés dans le temps: tout était fait pour que je puisse à la fois apprendre le Shiatsu sans angoisse et reconnaître mes qualités. Aucune pression par rapport aux connaissances à acquérir, seulement la place pour s’écouter soi-même, écouter l’autre et développer la confiance en soi.

Les premières expériences ont eu lieu avec les autres élèves. Je pratique déjà une relation d’aide basée sur l’écoute énergétique (la RESC), cependant j’ai été surpris par la puissance du Shiatsu. Peut être que l’apprentissage du centrage dans le Hara, à la fois dans nos exercices d’étirement et dans la pratique elle-même, fait toute la différence. J’ai également ressenti que le Shiatsu de Marie-Hélène est directement en ligne avec une tradition.

Dans ma pratique professionnelle, j’ai un très bon retour des patients, qui ressentent un bienfait et un mieux être. J’ai aussi de très bons résultats sur des douleurs de dos que j’arrivais jusque-là à soulager pendant 3 à 4 jours et qui ont cédé avec le Shiatsu. Dans le cours, j’ai rencontré des personnes formidables qui me donnent un Shiatsu extrêmement bénéfique. Toute la partie d’étirements m’apporte un confort de vie que je ne connaissais pas, ce Shiatsu s’inscrit sans heurt dans ma vie. Ces réflexions me viennent ainsi et j’ai du mal à réduire le Shiatsu à une simple technique ou méthode, alors qu’il me semble que c’est davantage un cheminement avec quelqu’un et avec soi-même. »

Le Shiatsu, média éducatif ?
Sylvie Audry – 3e année

43 ans- éducatrice – Marseille

« Au départ, je viens des arts martiaux. Cherchant à entretenir une bonne hygiène de vie, j’ai découvert le Shiatsu. Le Shiatsu propose une approche globale qui m’imprègne. Dans sa pédagogie, Marie-Hélène nous fait toujours aborder les choses par le ressenti avant d’expliquer la théorie ensuite. C’est très appréciable, car ça aide à comprendre, de l’intérieur. Elle insiste aussi beaucoup sur l’importance de se sentir ancré. L’enseignement reçu de Marie-Hélène m’a permis de progresser techniquement mais aussi dans ma façon de penser.

Educatrice auprès d’adolescents déscolarisés et, pour certains délinquants, j’ai pu monter un projet Shiatsu dans mon cadre professionnel. Les obstacles étaient nombreux pour ces jeunes en difficultés. Face à leurs réticences dans leur rapport au corps, j’ai commencé en ne m’occupant que de leurs bras. Le lâcher-prise et la gestion de leurs émotions les perturbaient aussi beaucoup. Il fallait aussi restaurer leur confiance en l’adulte. Au bout de quelques mois, on m’appelait « Mme Shiatsu ».

Le succès rencontré et les effets obtenus ont démontré que le Shiatsu peut faire partie d’une prise en charge éducative : c’est un média comme un autre.
Le corps a son langage et on peut aussi passer par le corps pour entrer en relation quand la parole est difficile. Soit parce qu'ils n'ont pas assez de vocabulaire et qu'exprimer des émotions devient compliqué, soit parce que leur rapport à l'adulte est « sensible » de par leurs histoires personnelles...»

Serge Cassar – 1ère année

51 ans – podologue - Marseille

« J’ai un attrait pour la philosophie de la médecine chinoise. J’ai découvert le shiatsu dans des livres et ça m’a donné envie d’en faire. Je suis podologue et je pratique aussi la réflexologie plantaire. Dans le toucher, toutes ces pratiques me paraissent distinctes mais complémentaires. Avec le Shiatsu, j’essaye de comprendre la sensation de la personne.

Les cours de Marie-Hélène comportent beaucoup de pratique et sont ludiques. Marie-Hélène laisse venir. Elle ne répond pas tout de suite aux questions afin que ce soit toi qui en arrives à comprendre les réponses. »

Baba Mourgues d’Algue – 1ère année

42 ans – en reconversion – Marseille

« Me voilà partie dans cette aventure du Shiatsu, petit à petit : c’est exactement la pédagogie de Marie-Hélène, qui nous invite à chercher les choses par nous-mêmes, avec douceur et respect. »

Maman et bébé restent zens
Catherine Crouzat – 2e année

37 ans - élève enceinte et jeune maman – ingénieur environnement - Marseille

« Pratiquant le yoga, je suis venue au Shiatsu dans la perspective de pouvoir apporter du bien-être à mes proches. Bien-être que j’éprouve d’ailleurs aussi beaucoup en le pratiquant. J’ai découvert une science immense en relation avec la médecine chinoise : c’est un grand champ de connaissances qui s’est offert à moi. Je trouve dans le Shiatsu une ouverture vers une nouvelle manière de s’occuper de soi, de façon naturelle.

Dans son enseignement, Marie-Hélène laisse de nombreuses questions ouvertes, elle nous laisse cheminer, sans nous donner tous les éléments de réponses. Ca nous pousse à être acteurs dans notre apprentissage et ça nous aide à mieux s’approprier les connaissances.
Je perçois aussi une évolution de mes sensations. Au début, j’avais l’impression de ne pas ressentir grand chose. En ce domaine, je pense avoir beaucoup progressé, grâce à la pratique.
Enceinte, j’ai continué à participer aux cours. J’ai senti à plusieurs reprises que le bébé réagissait pendant que je recevais un Shiatsu. Une des personnes du groupe avait même deviné ma grossesse en pratiquant sur moi, à seulement trois mois. Pendant l’accouchement, j’ai pu aussi pratiquer sur moi, certains points de Shiatsu adéquats, qui m’ont été très utiles. Après la naissance, j’ai poursuivi la formation avec mon bébé. Il a été super zen. Il est d’ailleurs toujours très calme : c’est un bébé shiatsu ! »