Revue de presse

  • Le Shiatsu pour gérer le stress et la douleur

    Qu'est-ce que le Shiatsu ?

    Le Shiatsu est une méthode de relaxation et d'accompagnement d'origine japonaise. Elle s'inspire également des connaissances de la médecine chinoise traditionnelle. Elle consiste en des appuis lents et profonds sur les points et les méridiens d'acupuncture, qui s'associent à des étirements doux.
    En exerçant une pression avec ses pouces ou avec les paumes de ses mains, ses coudes, ou ses genoux (en fonction de la tolérance de la personne et des ses besoins), sur l'ensemble du corps, le praticien va stimuler des zones afin de favoriser la circulation de l'énergie dans le corps du patient. C'est une méthode qui se pratique sur le corps entier : des membres inférieurs aux membres supérieurs, des pieds au visage.

    A qui s'adresse le shiatsu ?

    Il faut bien comprendre que le Shiatsu n'est pas une méthode de guérison à part entière. C'est la raison pour laquelle elle s'adresse à toutes les personnes, quel que soit leur âge, désireuses de maintenir ou de développer un niveau de bien-être physique, psychique et émotionnel. Dans le milieu hospitalier, en revanche, le Shiatsu est proposé, dans la plupart des cas, aux patients d'oncologie, de colopathie fonctionnelle et aux patients souffrant de fibromyalgies (douleurs diffusent dans le corps). Les patients concernés sont dirigés par leurs médecins vers le service du traitement de la douleur.
    Plus largement, le Shiatsu s'adresse aussi aux patients qui veulent apprendre à gérer leur stress. Beaucoup de personnes se tournent vers cette méthode de relaxation pour prévenir les risques psychosociaux, en apprenant à gérer leur stress et à favoriser le calme, la détente et l'apaisement.

    Quels sont les bienfaits du Shiatsu ?

    Le Shiatsu apporte un véritable moment de relaxation et de détente aux patients. En plus, en travaillant sur l'ensemble du corps, le Shiatsu permet de redonner une unité corporelle au patient, en redéfinissant ses limites. Par exemple, les patients atteints du cancer subissent souvent des soins qui vont avoir tendance à morceler le corps. Les patients le rejettent ainsi presque naturellement. Le Shiatsu intervient en ce sens pour leur permettre de retrouver leur corps, de se réconcilier avec lui. Les séances de Shiatsu viennent souvent compléter les séances de chimiothérapie ou de radiothérapie, parce qu'elles constituent un véritable bénéfice corporel pour le patient. Elles facilitent le mieux-être, en somme.

    Existe-t-il des contre-indications ?

    Il n'y a pas de contre-indications pour le Shiatsu. Les seules contre-indications qui peuvent exister sont liées aux maladies du patient, ou à des traumatismes et des tabous.

    Rubrique réalisée avec le concours de Jean-Jacques Bezelgues, infirmier anesthésiste à l'Hôpital Nord de Marseille, signataire de la Charte des praticiens et acteurs du corps et de l'esprit du Groupe d'Études des Mouvements de Pensée en vue de la Protection de l'Individu (GEMPPI).

  • OASIS, un espace ressourçant pour le personnel

  • L'école "Shiatsu Generation", de New York à Marseille

    Marie-Hélène Reynaud Joanny, consacre sa vie au Shiatsu depuis plus de vingt ans. Son envie de transmettre à son tour est née de sa pratique, créant il y a trois ans "Shiatsu Génération", son école de Marseille et Aix-en-Provence.

    Formée à New York dès 1986 par le maître japonais Wataru Ohashi, qui fut lui-même l’élève de Maître Masunaga, fondateur du Zen Shiatsu, Marie-Hélène ne cesse de louer la qualité de son apprentissage. C’est dans ce même esprit de rigueur et d’enthousiasme qu’elle propose à son tour son enseignement, poursuivant l’idée d’Ohashi et de ses instructeurs d’aborder le Shiatsu comme une communication avec l’autre. « Mais aussi avec soi-même », insiste-t-elle.

    Nourrie de différentes techniques dans les domaines corporel et énergétique, Marie-Hélène a personnalisé son Shiatsu au fil des années et développé sa propre approche, apportant notamment une attention particulière aux points d’acupuncture, là où Ohashi et Masunaga se concentraient surtout sur les méridiens. L’exploration de ces autres méthodes l’a en même temps confortée dans le «génie du Shiatsu», y revenant chaque fois avec plus de passion.

  • Nos pieds, zone d'équilibre

    Pratique naturelle et relaxante, la réflexologie se met à séduire les futures mamans. Car en touchant des zones du pied, c’est le corps tout entier qu’on peut aider !

    Imaginez. Vous êtes allongée, détendue. Marie-Hélène Reynaud Joanny effectue de doux mouvements avec ses doigts. D’abord sur le pied gauche, puis sur le droit. Des sensations parcourent aussitôt tout votre corps. Vous accédez à un état de bien-être dont vous rêviez… Eh oui, Marie-Hélène vient de vous faire découvrir le pouvoir de la réflexologie plantaire, un terme complexe pour désigner une pratique naturelle d’après laquelle le pied est la représentation miniature du corps humain. « A chaque zone réflexe du pied correspond un organe, une glande ou une partie du corps, énonce la Fédération Française des Reflexologues. Un toucher spécifique sur ces zones réflexes permet de localiser les tensions et de rétablir l’équilibre énergétique dans les parties du corps correspondantes ». Les plus sceptiques doivent savoir que nous possédons dans les pieds quelques 7200 terminaisons nerveuses...

    Alors comment ça fonctionne ? Chaque « zone réflexe » est reliée au corps par une série de "zones énergétiques" qui le parcourent verticalement, des doigts de pied au crâne. Si le flux d’énergie est troublé ou bloqué, la zone de l’organe concerné se trouve affectée dans le pied.

    Commencer en milieu de grossesse

    « J’ai l’impression qu’aux Etats-Unis, les femmes enceintes ont davantage recours aux pratiques naturelles. En France, la réflexologie est arrivée plus tard, mais ça commence à prendre de l’ampleur » témoigne Marie-Hélène Reynaud Joanny qui a étudié et exercé la réflexologie à New York.

    La réflexologie peut aider le corps à s’équilibrer, à mieux gérer tous ses changements au cours de la grossesse car elle permet « à distance » une approche globale de la santé physique et mentale. Lucy Stride, maman d’Oscar, a choisi de suivre des séances jusqu’à son accouchement. « Ce qui me plaît, c’est cette possibilité de traiter une douleur du corps sans la toucher directement, confie-t-elle. Quand on est enceinte, on se sent plus vulnérable et le pied c’est mieux qu’un massage du dos ou ailleurs. Le pied est plus accessible ». (…)

    Troubles émotionnels, stress et sautes d’humeur traduisent parfois des inquiétudes quant à la grossesse. Or les séances de réflexologie encouragent efficacement la relaxation. Elles procurent une décontraction musculaire et mentale précieuse. « Je sens dans mon ventre que bébé se calme », confie Isabelle. « Je me détends tellement que je parviens à voir des images heureuses avec mon futur bébé. Ça m’aide à calmer mes angoisses », témoigne Sandra. La réflexologie procure un bien-être qui permet à chacune de prendre soin de soi, de penser à son état et de se « recentrer ».

    Aider le corps à s’équilibrer

    A l’issue du quatrième mois, il n’y a aucun danger si on travaille délicatement les zones qui correspondent au petit bassin. A la première visite, la reflexologue doit de toutes façons s’entretenir avec sa patiente pour faire son bilan de santé et vérifier que les séances ne lui sont pas contre-indiquées. Un avis médical peut être demandé. « L’essentiel est de prendre le temps de ressentir ce qui se passe dans son corps » souligne Virginie.

    La réflexologie est connue pour son pouvoir régénérateur. Une séance comprend en général un équilibrage du système endocrinien, un drainage lymphatique et une décontraction du plexus solaire. Elle répond aussi à une série de symptômes. Des nausées ? Le reflexologue apaise l’estomac en touchant la zone qui se situe sous la voûte plantaire. Des difficultés à respirer ? Il décontracte à distance les zones réflexes du diaphragme et le plexus solaire, sur lesquels le ventre fait pression. Des insomnies ? Il agit cette fois sur la zone du cerveau et sur celle de l’hypophyse située au centre du gros orteil. Même chose pour la constipation : les zones des intestins peuvent être stimulées en douceur. Le corps ainsi se détoxifie.

    Circulation sanguine et maux de dos

    Mais par-dessus tout, ces pieds-là nous portent ! Ils sont notre premier contact avec le sol. Et les bienfaits de la réflexologie deviennent plus évidents, d’abord sur la circulation sanguine. « Le pied exerce un effet de pompe, quand on marche. Or une femme enceinte prend du poids, ce qui entraîne des lourdeurs dans les jambes » explique Marie-Hélène Reynaud Joanny. La réflexologie a la capacité de soulager les pieds et d’améliorer la circulation sanguine. Quant à notre stature corporelle, c’est encore le positionnement de nos pieds au sol qui la détermine.

    Or, au cours de la grossesse, tout change : avec le poids du bébé qui nous pousse en avant et le relâchement des articulations pelviennes pour élargir le bassin, on se cambre. Pour favoriser la souplesse articulaire, le reflexologue étire, en légère rotation avec le pouce, la zone réflexe de la colonne vertébrale. Il traite ensuite la zone réflexe des vertèbres qui se trouvent sur le bord interne du pied. Lucy avait pris 18 kilos et, elle en est convaincue, des séances régulières lui ont d’abord permis de n’avoir jamais eu mal au dos. « C’est un concept assez fou, mais je l’ai ressenti », affirme-t-elle.

    Un art ancestral

    Dans l’Antiquité, les Chinois et les Egyptiens pratiquaient déjà une forme de réflexologie. Il y a 4000 ans, elle aurait aussi existé en Amérique du Nord et en Inde. En Occident, c’est en 1582 que l’un des premiers ouvrages sur le sujet est publié. Puis le Dr Fitzgerald redécouvre la « thérapie zonale » en 1913, aux Etats-Unis. Dès le début des années 1930, l’une de ses disciples, Eunice Ingham, met au point la réflexologie telle qu’on la pratique aujourd’hui. Elle cartographie les points réflexes et fonde une école, l’international « Institute of Reflexology », dirigé par Nancy et Dwight Byers. Cet institut importe la technique de base en Europe. A ce jour, la Chine, le Danemark, l’Afrique du sud, le Royaume Uni et les Etats-Unis ont intégré la réflexologie dans leur système de santé.

    Attention :
    Vos pieds dans de bonnes mains. Il est important que le traitement soit dispensé par un reflexologue expérimenté. La réflexologie nécessite une bonne maîtrise des techniques digitales, de l’anatomie et de la physiologie.

    Pas de réflexologie si... La réflexologie est contre-indiquée en cas d’hypertension importante, de saignement vaginal ou quand la future maman doit rester alitée. Elle est également contre-indiquée en cas de thrombose ou d’oedème, quand on ressent une douleur vive à la jambe, ou en cas de rougeur accompagnée de chaleur dans le mollet ou la cuisse.

  • Réflexologie, le bon réflexe

    Initiative. Les réflexologues invitent les sportifs, et les autres, à venir découvrir gratuitement leur activité cette semaine.

    Voilà une occasion sur laquelle tout sportif devrait sauter à pieds joints. Organisé à l'échelon national sous la houlette de la Fédération Française des Réflexologues (FFR), la Semaine Mondiale de la Réflexologie se décline à Marseille, où les praticiens locaux proposent des séances gratuites de découverte de leur activité dans différents lieux de la cité phocéenne (voir détails en note).

    Les rendez-vous de 20 minutes (comptez une heure pour une séance complète en cabinet) offrent un aperçu de cette technique de digito-pression qui considère le pied comme le reflet du corps humain et de tout ce qui le compose. Les organes, les systèmes nerveux, digestif, endocrinien, respiratoire, la colonne vertébrale et les muscles y sont représentés au niveau de zones réflexes dont la stimulation par le praticien permet de relaxer, d'activer la circulation (sanguine et lymphatique), d'agir sur le stress et de réguler l'homéostasie (mécanisme de contrôle et de réglage des constantes physiologiques de l'organisme).

    Et c'est tout "bénef" pour les sportifs. "En amont, dans la préparation, la réflexologie aide à améliorer la performance, à gérer les perturbations et à prévenir les blessures, en agissant par exemple sur les appuis, le drainage des toxines et les douleurs. La veille d'une épreuve, on peut faire aussi un travail spécifique du la respiration et la concentration" détaille le réflexologue Antoine Van Waeyenberghe, marathonien lui-même et praticien auprès de nombreux sportifs, parmi lesquels la boxeuse Myriam Lamare, le marathonien Benoit Z. ou des danseurs du Ballet National de Marseille.

    "Une première expérience en réflexologie est une grande découverte, en termes de sensations", complète sa consoeur Marie-Hélène Reynaud Joanny. "C'est toujours bénéfique pour un sportif".

    G.D

  • Le shiatsu pour faire le plein d’énergie

    Marie-Hélène Reynaud Joanny, praticienne et enseignante établie à Marseille, élève le bien-être au rang d’art.

    Première séance de Shiatsu, petite pointe d’appréhension. Des copines déjà pratiquantes recommandent l’exercice mais prétendent qu’il peut être un brin douloureux, ajoutant toutefois qu’il n’y pas de mal à se faire du bien. La pratique nippone de la « pression du doigt » (shi-atsu en japonais) impressionne.

    Dans la pièce où officie Marie-Hélène Reynaud Joanny, praticienne et instructrice de Shiatsu installée à Marseille, tout est fait pour mettre à l’aise. Lumière douce, ambiance sonore au choix, déco minimaliste, moquette au sol et chaussures abandonnées à l’entrée... « Ce n’est ni un massage, ni une prestation médicale », me prévient d’emblée la porte-parole Sud Provence de la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel (FFST).

    « Le shiatsu est une pratique à part entière qui utilise les méridiens et les points d’acupuncture pour rééquilibrer les flux d’énergies, explique la spécialiste, formée à New York par le maître japonais Wataru Ohashi, qui fut lui-même l’élève de Maître Masunaga, fondateur du Zen Shiatsu. Les méridiens forment dans le corps humain un réseau de circulation d’énergie qui agit sur l’appétit, le sommeil, la digestion, l’anxiété… », détaille la praticienne, également formée à l’énergétique chinoise, en France.

    Objectif du Shiatsu, obtenir une sensation de détente profonde. Me voilà donc prête à tester, histoire de personnaliser la prestation. Un inhabituel entretien avec mon propre corps : tensions physiques et émotionnelles sont recherchées, vieilles douleurs et petites faiblesses sont évoquées, avant d’être convoquées. « Dans la conception orientale, on fait un Shiatsu quant tout va bien, pour éviter que ça aille mal. Chez nous, la plupart des gens viennent en situation d’inconfort », témoigne Marie-Hélène Reynaud Joanny, avant de me faire allonger sur une natte épaisse, posée à même le sol. Il s’agit d’un futon.

    Invitée à me relaxer, je laisse le Shiatsu opérer, blottie sous une petite couverture destinée à me tenir chaud quand la détente aura fait baisser ma température corporelle. Sous l’action de Marie-Hélène Reynaud Joanny, qui prend toujours ses appuis à deux mains, je frôle les bras de Morphée, sans jamais sombrer dans le sommeil. Malgré la résurgence de douleurs que je croyais oubliées, la fatigue cède la place à la détente. Au-delà de la relaxation, je me sens requinquée. Après une bonne heure de Shiatsu, j’ai la sensation d’avoir refait le plein d’énergie.

    “Le Shiatsu nécessite une pratique régulière, afin d’obtenir des effets durables” confie la jeune femme, par ailleurs yogi assidue. L’idéal est de se livrer à trois ou quatre séances rapprochées avant d’espacer ». Histoire de s’habituer à entendre son corps s’exprimer.

    Une discipline en mal de reconnaissance.

    Si au Japon, le Shiatsu tient de la santé publique, les responsables français de la discipline ont d’autres ambitions. Désireuse de ne marcher sur ni les plates-bandes des médecins, ni sur celles des kinés, la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel milite pour faire reconnaître sa discipline comme une « profession à part entière s’inscrivant dans le domaine de la prévention, du bien-être et du confort de la personne », précise Claude Didier, porte-parole de la FFST.

    Créée en 1994, dans le but d’« organiser la profession » dit-il, la FFST a déposé des demandes officielles de reconnaissance auprès des Ministères du Travail et de la Jeunesse et des Sports. La démarche permettrait à la FFST, qui rassemble quelques 3000 membres et 80 écoles affiliées, de faire valider ses méthodes de certification, ses cursus de formation et son code de déontologie.

    Premier élément de reconnaissance, la FFST intervient dans le service du professeur Bernard Debré à l’Hôpital Cochin pour dispenser des séances de shiatsu au personnel soignant. La Fédération devrait aussi être consultée par le gouvernement dans le cadre du traitement du stress au travail.

  • Le bien-être à portée de mains

    A Noël, pourquoi ne pas offrir à ses proches une séance de shiatsu ou de réflexologie plantaire ?

    En japonais, shiatsu signifie "pression du doigt". Au Japon et aux Etats-Unis, cette technique est considérée comme un moyen thérapeutique reconnu. « Cela permet d’apaiser les tensions musculaires ou émotionnelles, d’améliorer sa respiration, de réduire l’anxiété et de favoriser la circulation sanguine et énergétique » recense Marie-Hélène Reynaud Joanny, praticienne et enseignante de shiatsu à Marseille et à Aix-en-Provence, agréée par la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel (FFST).

    La technique consiste à effectuer des pressions lentes et des appuis sur les méridiens et les points d’acupression (« tsubos » en japonais) en association avec des étirements. « Les méridiens sont comme des canaux d'énergie et les tsubos, comme des réservoirs, trop pleins ou trop vides. Le Shiatsu puise ses fondements dans les connaissances millénaires de l'acupuncture. L’objectif c’est, en fonction de ce que je ressens, de rééquilibrer les niveaux énergétiques de la personne grâce à un système d’appui non agressif qui s’adapte aux besoins de chacun » explique Marie-Hélène Reynaud Joanny, qui fut non seulement formée par le maître japonais Wataru Ohashi à New York, mais bénéficie en outre de vingt années de pratique. Attention cependant aux idées reçues : le shiatsu n’est pas un massage. D’ailleurs, on garde ses vêtements, qu’il faut cependant souples, lors d’une séance (d’une heure). Et si cela représente bien plus qu’une simple détente, le shiatsu ne se substitue cependant pas non plus à un suivi médical adapté.

    Une pratique ancestrale

    Mais dans son cabinet, à la décoration intimiste et minimaliste, Marie-Hélène Reynaud Joanny pratique aussi la réflexologie plantaire. Là encore, la technique est issue d’un savoir venu du fond des âges. Elle apparaît notamment sur des hiéroglyphes de l'Égypte Ancienne, même si elle fut surtout utilisée par la médecine chinoise. Cette pratique considère les pieds comme une carte anatomique du corps humain, chaque zone réflexe étant associée à une partie du corps dont on améliore le fonctionnement en la stimulant manuellement. « Sans vraiment nous en rendre compte, essentiellement par de mauvaises postures, nous portons beaucoup de tensions dans les pieds et les jambes, qui sont les parties du corps directement en contact avec le sol. Une séance de réflexologie, c’est donc une expérience très libératrice qui permet de se recentrer ».

    Allongée sur le dos, afin de se détendre complètement, vous voilà partie pour une séance d’une heure... de pur bonheur. Pas d’effeuillage superficiel des pieds. La pression, bien qu’adaptée à la sensibilité de chacun, est sûre d’elle-même et provoque une détente entière du corps. Soudain, Morphée vous tend les bras. A chacun de choisir d’y succomber ou pas. La détente en tout cas est profonde et durable. « C’est excellent pour améliorer la circulation sanguine et lymphatique. Cela favorise également une bonne oxygénation des tissus et l'élimination des toxines » souligne Marie-Hélène Reynaud Joanny. Les personnes chatouilleuses n’ont, quant à elles, rien à craindre puisque la technique est au contraire un moyen d'accès privilégié pour travailler sur des personnes difficiles à toucher, ou dont le corps reste trop douloureux pour être abordé directement.

  • Le bonheur est sous le pied

    Réflexologie plantaire : le bonheur est sous le pied

    Si l’on en croit les médecins, le stress peut être utile, car il permet de faire face à des situations difficiles. Mais, pour rester en forme, attention à ne pas trop se stresser. Il existe des méthodes qui permettent de réguler son stress. Parmi elles, la réflexologie.

    Saviez-vous qu’à chaque zone du pied correspond une partie du corps ou un organe ? C’est le principe de la réflexologie. Elle permet, en effectuant des pressions sur diverses zones, situées à la fois sur la plante, sous la voûte et sur les parties latérales et dorsales des pieds, de soulager une foule de maux. Douleurs, anxiété, état émotionnel perturbé… le corps peut être apaisé dans son intégralité grâce à cette technique douce.

    "Pour soulager le stress, il convient d’agir sur la zone du pied qui correspond au diaphragme", explique Marie-Hélène Reynaud Joanny, reflexologue à Marseille. "On libère ainsi la respiration et de cette manière, les angoisses et l’anxiété peuvent s’apaiser. On agira également sur la zone réflexe du plexus solaire qui procure un bien être en libérant les tensions émotionnelles". La réflexologie permet également de lutter contre les douleurs et les tensions musculaires. "La majorité des personnes qui ont des problèmes de dos sont stressées", constate Marie-Hélène Reynaud Joanny. "Tout comme les tensions au niveau des cervicales et des épaules qui sont significatives d’un état de stress".

    Mais cette spécialiste en réflexologie conseille de venir consulter avant que les douleurs ne s’installent. La réflexologie peut en effet représenter une pratique préventive efficace contre le stress : "Mieux vaut se prendre en main avant que les douleurs ne s’installent et quelques séances peuvent suffire pour obtenir un réel bien être", conclut la praticienne de réflexologie. »

    F.A.

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